jeudi, avril 18, 2024

Sécurité des journalistes : l’Unesco forme une quarantaine de professionnels des médias

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Organisé par le Bureau régional de l’UNESCO Dakar à l’intention d’une quarantaine de femmes journalistes venues de différents organes de presse nationaux, l’atelier recommande aussi de produire un contenu basé sur le genre, de donner plus la parole aux femmes lors des reportages.

Il invite également d’instaurer dans les écoles de journalisme et de police des modules de formation sur la sécurité des journalistes, de sensibiliser les patrons de presse à mieux protéger les journalistes, d’encourager les ONG à s’engager davantage dans les actions de sensibilisation sur la liberté d’expression et la sécurité des journalistes.

L’atelier visait, entres autres objectifs, de promouvoir les différentes mesures et outils pour renforcer la protection des journalistes, et en particulier les femmes journalistes reporter et techniciennes.

Durant ces trois jours, les participantes ont été sensibilisées et outillées sur les différents types de menaces à la sécurité des journalistes, ainsi que les moyens de protection.

Les échanges au cours des travaux ont tourné, entre autres sur les thématiques en lien avec la sécurité, la représentation et la représentativité des genres dans les médias au Sénégal, la liberté d’expression et le harcèlement en particulier.

Ainsi, le Conseiller régional pour la communication et l’information de l’UNESCO Dakar, M. Michel KENMOE a exposé sur « Menaces sécuritaires sur les femmes journalistes – mécanismes de protection en ligne et hors ligne ».

En procédant à la cérémonie de clôture, la coordonnatrice du séminaire, Mme Eugénie AW a remercié les participantes pour leur présence à la formation, et a encouragé les femmes journalistes à redoubler d’efforts dans leur travail sans oublier leur vie sociale. Elle invite à valoriser le travail des femmes. « Je pense qu’il est grand temps de prendre conscience que les femmes sont des professionnelles comme les autres et quelles doivent être respectées sur leur lieu de travail ».

« Quelques fois nos confrères ne sont même pas conscients que ce qu’ils font s’appelle du harcèlement. Les petits gestes, les petits bisous et les petites caresses etc. et qu’il appartient aux femmes et aux confrères qui en sont conscient de faire en sorte que ces genres de comportement cessent parce que ça un impact sur le travail que font les journalistes femmes », a souligné Mme AW.

Par Tamaltan Inès Sikngaye (stagiaire) à Réussir Business