Afrique : une mobilisation d’envergure pour protéger les enfants en ligne

Alors que l’usage d’Internet mobile explose sur le continent africain, la question de la protection des enfants en ligne devient plus urgente que jamais. Ce vendredi 13 juin, la GSMA, en collaboration avec ses membres et l’UNICEF, organise une table ronde de haut niveau réunissant gouvernements, entreprises, médias et acteurs de la société civile pour renforcer la protection des enfants à l’ère numérique en Afrique subsaharienne.

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À travers cette initiative, les organisateurs veulent présenter les menaces croissantes auxquelles sont confrontés les jeunes utilisateurs africains – cyberintimidation, exposition à des contenus violents ou inappropriés, tentatives d’exploitation – mais aussi proposer des réponses concrètes et coordonnées à l’échelle continentale.

Plus d’enfants connectés, plus de risques

Selon les chiffres partagés par la GSMA, plus de 18 % des enfants âgés de 5 à 17 ans ont aujourd’hui accès à Internet via des appareils mobiles en Afrique subsaharienne. Un chiffre en forte hausse, témoin d’un bond de la connectivité… mais aussi d’un vide réglementaire face aux dangers numériques.

« Les enfants sont les utilisateurs les plus vulnérables du numérique, et il est urgent d’agir », explique Caroline Mbugua, Directrice des politiques publiques pour la GSMA Afrique subsaharienne.

La rencontre s’inscrit dans la continuité des discussions engagées lors du Mobile World Congress 2025 à Barcelone, et ouvre la voie à la publication d’un livre blanc stratégique prévu pour le 16 juin. Ce document-clé proposera un cadre régional d’actions et des recommandations politiques pour guider les États, les opérateurs télécoms et les plateformes en ligne.

Parmi les intervenants de cette table ronde :

  • Nompilo Morafo, responsable durabilité du groupe MTN,

  • Nankali Maksud, conseillère régionale à la protection de l’enfant pour l’UNICEF,

  • Des journalistes, chercheurs, décideurs publics et représentants de la jeunesse.

Tous s’accordent sur un constat : la réponse doit être collective. Il ne suffit pas d’imposer des filtres techniques ou des législations. Il faut aussi sensibiliser les parents, former les enfants aux bons usages, et impliquer les entreprises numériques dans la conception d’un Internet plus sûr.

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