vendredi, mars 29, 2024

Thierry Breton, PDG d’Atos : « Nous aurons 5.000 collaborateurs en Afrique d’ici 2020 »

1 commentaire

L’Afrique est un continent trés promoteur qui d’ici quelques années va se positionner grâce à sa jeunesse , mais aussi grâce à cette capacité intellectuelle de sa nouvelle génération. Raison pour laquelle, investir dans ce continent , revient à avoir un avenir fructueux. C’est ce qu’à compris  Thierry Breton . Le PDG d’ATOS est convaincu que cette nouvelle génération est en train de fournir un travail extraordinaire.

« On voit cet appétit d’innovation des jeunes générations qui ont des idées d’applications, d’’apps’, de start-up, de création d’entreprises. Nous voulons, modestement à notre niveau, contribuer à créer cet écosystème. Il y a la plateforme numérique importante de Diamniadio Valley, qui est un événement important pour le Sénégal sous l’égide du président du Sénégal, Macky Sall. La Côte d’Ivoire a aussi pris le sujet en main. En unissant nos forces, nous saurons davantage faire face à ces défis, tout en créant de l’activité et de l’export » précise le patron d’Atos dans une interview avec le Magazine CIO Mag.

Selon lui  » le  groupe Atos va en effet ouvrir une plateforme à Diamniadio, un technoparc – d’où le surnom de Diamniadio Valley –situé à quelque 40 kilomètres au sud de Dakar et actuellement en plein chantier de construction (voir photo prise par CIO Mag).

Ce pôle technologique sera livrable en 2017. Il s’agit pour Atos d’embaucher un certain nombre de jeunes, de contribuer à les former, en partenariat avec les systèmes éducatifs et académiques du Sénégal, au traitement de l’information et à la cybersécurité.

« Nous avons déjà beaucoup de stagiaires : nous en avons aujourd’hui plus de quarante qui seront embauchés définitivement à l’issue de leur stage. Nous avons aussi plus de 200 ingénieurs à Dakar : notre ambition est d’atteindre le millier. Il y a là un appétit, une volonté. Nous serons plus de 300 ingénieurs à la fin de l’année 2016, puis 500 en 2017 et j’espère plus de 1.000 en 2018. (…) Notre engagement en Afrique sur ces questions est d’avoir 5.000 collaborateurs d’ici 2020, dont 3.000 au Maroc et 2.000 au Sénégal », a-t-il détaillé