
EncroChat, ces milliers de téléphones sous écoute
Ces téléphones, dont la caméra, le micro ou le GPS étaient parfois physiquement détruits pour limiter tout risque de pistage, étaient commercialisés par EncroChat. Cette organisation, loin d’être une entreprise classique, n’avait pas pignon sur rue, et on n’achetait pas ses appareils par hasard. Commercialisé 1 000 euros et assorti d’un abonnement d’environ 3 000 euros l’année, chaque appareil disposait même d’un service après-vente, disponible vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept. EncroChat s’était fait une place confortable sur le marché, obscur car bien souvent illégal, des téléphones ultrasécurisés.