vendredi, avril 26, 2024

Lancement du projet Rice agripreneurship pour aider à la résilience des jeunes et des femmes

0 commentaire

Le projet Rice agripreneurship (RAP, en anglais), lancé mardi à Saint-Louis, a pour objectif d’appuyer les producteurs vulnérables et développer l’entrepreneuriat des jeunes dans la chaîne de valeur riz au Sénégal, a affirmé son coordonnateur Mandiaye Diagne, chercheur à AfricaRice. 

Il s’exprimait au cours de l’atelier de lancement de ce projet destiné à contribuer à la résilience du pays pendant et après la crise de la Covid-19. 

Il a rappelé les trois composantes principales du RAP, que sont l’approvisionnement d’urgence en intrants et le renforcement des capacités des acteurs de la chaîne de valeur du riz, l’accès au financement et au marché, ainsi que le développement et l’utilisation des nouvelles technologies pour l’agribusiness.

 Selon l’Aps, Mandiaye Diagne a annoncé que ce projet fournira 1.000 kits de démarrage aux agriculteurs vulnérables ayant au maximum une exploitation d’un hectare, parmi principalement des groupes de femmes et de jeunes. 

Le RAP va notamment livrer à ses bénéficiaires 500 kits de semences, d’engrais et d’irrigation, précise-t-il, soulignant que dans ce cadre, 100 groupements ou entrepreneurs individuels bénéficieront de subventions pour créer et développer des entreprises. Ce projet va aussi accompagner sa cible par une formation spécifique ainsi que par le coaching et le mentorat, a indiqué M. Diagne, insistant sur la discrimination positive accordée à la gent féminine par le RAP. 

Le directeur général adjoint de la Société d’aménagement des terres du delta et de la Falémé (SAED), Amadou Thiam, a salué l’avènement de ce projet dont l’ambition est d’aider à exploiter les opportunités que présente le delta dans la culture du riz. 

Il indique que près de 70.000 hectares de terre sont encore disponibles et ne demandent qu’à être exploités dans un contexte marqué par une demande croissante du riz local sur le marché. 

Ce projet pourra ainsi aider à diminuer les importations et contribuer à l’atteinte de l’autosuffisance en riz, a-t-il dit. D’un coût d’un milliard 300 millions de francs CFA, ce projet lancé par le directeur général d’Africarice, Harold Roy-Macauley, va durer deux ans.

Il compte parmi ses partenaires Mastercard, qui intervient dans le financement et d’autres structures comme la Fondation Sygenta, la Banque Agricole, la Saed, etc.