vendredi, avril 26, 2024

ISRA: le Centre régional d’excellence labellisé par la CEDEAO sans connexion internet

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Au moment où le président de la République injecte des milliards dans la recherche scientifique. Au moment où Macky Sall essaie de mettre tous les moyens possibles pour une agriculture innovant, car souhaitant une autosuffisance alimentaire pour le Sénégal, l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) est en train d’agoniser.

D’après le Syndicat autonome pour la recherche agricole et agro-alimentaire (SARAA) le centre régional d’excellence n’a même pas une connexion internet.

C’est à travers un communiqué de presse que le SARAA, à travers Dr Mame Farma Ndiaye, dénonce les énormes difficultés que rencontrent les travailleurs de l’ISRA.

En effet, il n’y a de pas connexion internet depuis un mois au Centre Régional d’Excellence (CRE) sur les sèches céréales et les cultures associées, qui est pourtant labellisé par la CEDEAO.

En plus, « des essais et expérimentations sont en souffrance, suite à des contrats de prestations arrêtés.  Des travaux sont en retard, suite à la centralisation de l’achat d’intrants, de produits de laboratoire, et même de papeterie, par le service de passation des marchés. »

D’après le syndicat, la direction des ressources humaines « ne favorise pas l’excellence, mais au contraire pousse le personnel, les chercheurs en particulier, à chercher de meilleurs horizons. »

Et pourtant, « le Président de la République nomme des Professeurs d’Université ayant concouru au CAMES, l’ISRA freine les ardeurs des chercheurs en retardant leur reclassement, pire encore, l’avancement interne est même bloqué, malgré de nombreuses relances. « 

A l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) même si « le personnel arrive à décrocher une formation auprès d’un bailleur, il se le voit refusé par la direction générale pour des motifs d’attente d’un plan de formation que cette même direction générale doit livrer. »

Le communiqué indique également que des contrats de stagiaires sont en attente de signature pour convention. A cela s’ajoute des directeurs de centres se retrouvent sans voix, « au moment où la direction générale parle d’autonomisation des centres ».