Nous sommes au cœur d’une (R)Évolution sociétale où les entreprises et institutions étatiques et privées devront toutes se réinventer et se restructurer autour de l’exploitation des données à caractère personnel.

Un nouveau monde s’ouvre avec la connaissance intime du partenaire et de l’anticipation de ses envies pour mieux prévenir sur les questions géostratégiques et géopolitiques. La souveraineté n’est point une fermeture de nos frontières physiques comme virtuelles mais plutôt s’ouvrir au monde inspirant de la technologie et des innovations tout en ayant une maitrise totale de nos données.

Pour la réussir, la gouvernance est le premier pilier à cette Transformation Numérique (Dx) au Sénégal.

Les offres de services en vase clos, classées innovantes, positives, pertinentes, entrent dans le sillage certes d’accompagner l’Etat dans ses velléités de mettre le numérique comme levier d’accélération et de perfectionnement de nos politiques publiques mais sont aussi d’une importance capitale et reconnaissable. Il n’en demeure pas moins que dans tout projet de perfectionnement sectoriel et structurel du numérique requiert cohérence/intelligence pour toute action entreprise et visant à promouvoir la bonne gouvernance, l’efficacité, l’agilité et la lutte contre la corruption qui, s’il ne prend pas en compte ce facteur gouvernance intelligence ou cohérente en 2025, sera nul et de nul effet.

Ils sont plusieurs pour ne pas dire des centaines d’organisations publiques comme privées à prendre ces initiatives sur la Dx afin de contribuer à un travail de long haleine de perfectionnement de ce qu’on peut appeler un secteur névralgique de notre vie active. Il a fallu un savant dosage de pédagogie et d’équilibre pour transmettre un savoir-faire acquis difficilement.

En outre, sur le plan organisationnel, nous préconisons que les ITs des structures étatiques soient des attachés techniques de la future entité en charge de la mise en œuvre de cette stratégie pour ne pas citer Sénégal Numérique SA. Notre avis sur cette question peut être sujet à discussion mais nous sommes convaincus que c’est la meilleure des formules pour une bonne maitrise de notre chaine de valeur et à la politique numérique dans notre pays.

Pour un POC, Il se fera en deux étapes : la première c’est le recrutement du profil recherché par l’entité habilitée sur demande du ministère (ex : La fonction Publique) et ensuite l’affectation de ces ressources à SENUM S.A qui se chargera du renforcement de capacités, du formatage en fonction de la vision globale sur la stratégie et enfin du redéploiement de l’IT comme attaché au niveau des structures respectives. Je rêve de ce schéma qui peut être expérimenté sur une échelle de 30/100.

Pour réussir cette transformation, il est essentiel que la logique d’intelligence, associée aux objets connectés, s’applique également au capital humain, moteur des innovations actuelles et à venir.

Soyons d’abord connectés en idéation !!!

Thiendella Kebe