Le Global Symposium for Regulators (GSR) s’est tenu du 1er au 3 septembre à Riyad, réunissant un nombre record de participants à l’occasion de sa 25e édition. Organisé par l’Union internationale des télécommunications (UIT) et le régulateur saoudien des communications, l’événement a rassemblé d’anciens secrétaires généraux de l’UIT et des figures majeures du numérique mondial.
De l’arbitrage à la construction du numérique
Les discussions ont porté sur l’évolution du rôle des régulateurs, appelés à dépasser leur mission traditionnelle d’arbitres pour devenir de véritables architectes du numérique. Les participants ont insisté sur la nécessité d’une régulation plus agile, capable d’intégrer les technologies émergentes et de répondre aux besoins croissants des fintechs.
Les conclusions du symposium plaident pour une plus grande harmonisation des politiques et des cadres réglementaires à l’échelle internationale, ainsi qu’une coopération renforcée avec les acteurs du développement.
Une présence sénégalaise remarquée
Le Directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) Dahirou Thiam a pris part aux travaux. Sa délégation a multiplié les rencontres bilatérales :
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audience avec la Secrétaire générale de l’UIT, Martina Bogdan ;
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échanges avec les anciens secrétaires généraux Hamadoun Touré et Houlin Zhao ;
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discussions avec des membres du FRATEL et plusieurs homologues internationaux.
Le Sénégal a également exploré de nouvelles pistes de coopération, notamment avec l’URCA (Bahamas), et a reçu des opérateurs privés tels que Helios Towers, qui envisage d’étendre ses activités dans le pays. Des rencontres ont aussi eu lieu avec des entreprises de satellites, porteuses de solutions innovantes en matière de connectivité et d’observation de la Terre.
Cap sur l’avenir de la régulation
En célébrant son 25e anniversaire, le GSR 2025 confirme son rôle de plateforme mondiale incontournable pour les régulateurs. L’accent mis sur l’agilité, la coopération et l’innovation reflète les défis majeurs d’un secteur en pleine mutation, où les régulateurs sont désormais appelés à jouer un rôle clé dans la construction des écosystèmes numériques de demain.