Mouhamed Dieng, ancien directeur général de la société de paris en ligne 1xBet Sénégal, a réfuté les accusations de blanchiment de capitaux relayées par plusieurs médias à la suite d’un rapport présumé de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif).

Dans un communiqué signé de sa main, l’homme d’affaires dénonce une « campagne de diabolisation » et assure n’avoir jamais été officiellement saisi du document en question. « Le principe contradictoire, essentiel pour la crédibilité de l’information, n’a pas été respecté », écrit-il, estimant que les chiffres avancés « ne sont pas conformes à la vérité des faits ».

Patrimoine contesté

Selon les médias, le rapport attribuerait à Mouhamed Dieng des avoirs – immeubles, terrains, 45 véhicules, matériel de sonorisation estimé à 250 millions FCFA – jugés incompatibles avec un revenu mensuel déclaré de 1,5 million FCFA.

L’intéressé affirme qu’il est actionnaire de Bet Online, ce qui lui donnerait, selon lui, des revenus bien supérieurs au salaire avancé. Il précise également que l’immeuble R+5 situé aux Mamelles appartiendrait à Bet Online pour son siège social, et non à titre personnel.

Concernant la résidence de Saly, il dément la superficie d’un hectare mentionnée dans le rapport, affirmant qu’elle couvre « 3500 m², pas plus ». Le matériel de sonorisation aurait, d’après lui, été acquis pour 75 millions FCFA, facture à l’appui. Quant aux 45 véhicules, il soutient qu’ils appartiennent à son entreprise de transport MD Global Business Services.

Relations d’affaires niées

Mouhamed Dieng conteste également toute relation contractuelle entre PayDunya et Service Online International, société dans laquelle il détient des parts, et affirme ne pas être actionnaire de PayMeTrust, contrairement à ce qu’indiqueraient les documents évoqués.

« Le succès n’est pas un délit »

L’ex-DG de 1xBet estime que son ascension dans les affaires est injustement criminalisée. « Comme si le succès était un délit au Sénégal », déplore-t-il. Il souligne par ailleurs qu’il n’a, à ce jour, reçu aucune convocation judiciaire malgré la gravité des accusations.

L’affaire intervient dans un contexte où plusieurs personnalités sont déjà poursuivies pour des soupçons de blanchiment, renforçant le climat de vigilance autour