mardi, mars 19, 2024

Le secteur financier africain de plus en plus façonné par les technologies avancées

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L’industrie africaine des services financiers connaît une évolution rapide suite au développement de technologies avancées qui alimentent l’innovation et la croissance au sein du secteur. Parvenu à maturité dans la plupart des pays développés, ce secteur présente en Afrique une saturation moins dense qui offre aux nouveaux entrants sur le marché de nombreuses opportunités de défier le statu quo de la conduite traditionnelle des affaires.

Tel est l’avis de Sumesh Rahavendra, vice-président des ventes pour DHL Express en Afrique subsaharienne, qui ajoute : « L’émergence de la classe moyenne et l’abondance des PME en Afrique représentent pour les sociétés de services financiers de précieuses opportunités de proposer tant des services de banque de détail aux particuliers que des services de finance commerciale aux PME. Les PME sont selon nous le moteur de la croissance en Afrique, mais leur développement est souvent entravé par le manque d’accès aux facilités de financement. La classe moyenne africaine connaît l’une des plus rapides croissances du monde et l’on constate une vague de consumérisme pour les biens et services de tous types : alimentaires, électroniques, pharmaceutiques, etc. »

Le rapport The future shape of financial services in Africa 20151 (« L’avenir des services financiers en Afrique 2015 ») établi par PwC décrit le secteur comme un marché sans limites. Il explique que, par rapport aux marchés mondiaux qui présentent des perspectives plus solides pour les services financiers, le risque de perturbation dans le marché des services financiers traditionnels en Afrique a poussé les entreprises à réévaluer leurs stratégies.

« Tandis que la majorité des banques internationales se tournent vers l’e-commerce, un certain nombre de banques en Afrique continuent à partager les informations et à faire leurs affaires sur base de documentation papier », ajoute Rahavendra.

Un rapport d’Accenture intitulé African financial services come of age2, (« Les services financiers d’Afrique parviennent à maturité ») annonce un avenir prometteur pour le secteur bancaire de la région. Il révèle que les réseaux de paiement grand public ont mis des années à être pleinement fonctionnels dans les économies en pleine maturité, alors que de nombreux pays d’Afrique commencent aujourd’hui à adapter leurs infrastructures de paiement traditionnelles aux nouvelles normes internationales.

« Le secteur local de la banque de détail fait de plus en plus appel aux nouvelles technologies telles que les plateformes « Mobile Money ». Un nombre croissant de consommateurs délaissent leurs cartes bancaires et se tournent vers leur téléphone portable pour les transactions bancaires du quotidien.

« Outre les solutions d’argent mobile, la majorité des pays africains se sont employés de façon concertée à améliorer leur sécurité transactionnelle en préférant le système de code PIN à la carte magnétique traditionnelle.

« D’un point de vue logistique, même si les documents bancaires représentent toujours d’importants volumes d’expédition au sein de l’Afrique, la disponibilité des nouvelles technologies augmente le besoin en équipements tels que serveurs bancaires, distributeurs automatiques et fournitures dans l’ensemble du continent, et ce, à la mesure du développement des banques dans les nouveaux pays et dans les zones rurales. Nos chaînes d’approvisionnement évoluent en même temps que les technologies et les besoins, et nous travaillons au plus près de nos clients pour être sûrs de leur offrir les meilleures solutions qui soient.

« Le secteur financier a nourri l’expansion de DHL en Afrique en 1978, lorsque les banques mondiales avaient besoin de faire parvenir leurs documents en Afrique. En pleine maturation, il continue aujourd’hui à façonner notre offre de services sur le continent. En tant qu’unique société de logistique présente sur chacun des pays et territoires de l’Afrique, nous sommes non seulement au premier rang pour constater l’impressionnante croissance du secteur, mais nous avons également la chance de travailler avec certaines des institutions financières les plus importantes et les plus prospères du continent, et de participer à leur croissance », conclut Rahavendra