mercredi, octobre 16, 2024

Bonne gouvernance en Afrique : Les jeunes leaders et web-activistes appelés à plus de crédibilité dans leur engagement

0 commentaire

Dakar accueille pendant deux jours un atelier régional de formation en Education civique sur les élections et la Gouvernance, organisé par le MINDS avec une trentaine de jeunes leaders, blogueurs et web activistes issus de différents pays.
Dans son intervention, lors de la cérémonie d’ouverture , le Directeur général de MINDS, Dr Nkosana Moyo a insisté sur l’importance de la crédibilité dans le raisonnement de quelqu’un qui veut influencer son entourage au changement.
D’après lui, « Si vous voulez changer quelque chose, vous devriez savoir ce que vous voulez et où commencer. »

MINDS-JEUNES
Conséquemment, dans le cadre des élections, il est indispensable d’avoir une fine connaissance de la constitution de son pays, de la lire pour la comprendre, comprendre le code électoral, etc. Car c’est cela qui vous permettra de dire que telle chose est bonne dans la constitution et telle chose n’est pas bonne. Ainsi vous pouvez en parler à votre entourage et surtout sensibiliser vos camarades. Parce qu’il faut éviter de faire partie de ces jeunes qui protestent mais en réalité, ils ne savent même pas comment voter une fois dans le bureau de vote.
« Si vous voulez un changement, il faudra connaître les circonstances actuelles, savoir quel changement vous comptez faire. Et pour cela, il faut des connaissances sûres. Vous devriez être capable d’analyser ce qui marche et ce qui ne marche pas et déterminer ce qu’il faut faire » poursuit monsieur Moyo.

MINDS-WEBACTIVISTES
Pour lui, on ne doit pas beaucoup parler sur un sujet qu’on ne maîtrise pas. Pour être crédible en parlant de changement il faut connaître ce qu’on doit changer. Cela permettra à mieux choisir son candidat pour ainsi le persuader à adhérer à vos idées de transformation.
D’après Monsieur Moyo, le Sénégal a été choisi pour accueillir cette rencontre pour donner une idée à ces jeunes leaders,  de comprendre et d’expérimenter les difficultés que vivent les citoyens pour voyager dans le continent, exemple de l’obtention du visa. Difficultés que les dirigeants ne connaissent pas. Et cela est un défi pour le continent africain.
« Les jeunes doivent savoir ce qu’ils veulent pour mieux choisir leur candidat et le persuader à adhérer à leurs idées. »
«Si nous comprenons comment se déroulent les élections, si nous travaillons ensemble, si nous travaillons entre jeunes, je suis sûre que dans vingt ans nous changerons ce continent », martèle le directeur de MINDS, institut continental qui vise à répondre à court, moyen et long terme aux défis de développement en Afrique, d’une manière holistique et globale.