samedi, avril 20, 2024

Booster l’infrastructure de métrologie pour permettre aux entreprises d’accéder au marché international

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Science de la mesure, la métrologie définit les principes et les méthodes qui permettent de garantir et maintenir la confiance envers les mesures résultants des processus de mesure. En effet, c’est une science transversale qui s’applique dans tous les domaines où des mesures quantitatives sont effectuées.

Conséquemment, la science de la métrologie a été au cœur de la réunion d’information et de partage relative au projet d’appui à la conformité métrologique tenue mardi, à la Chambre de commerce de Diourbel.

Des acteurs économiques du Baol ont été en conclave mardi dans les locaux de la Chambre de commerce de Diourbel. Ce, pour échanger sur le projet d’appui à la conformité métrologique. Cofinancé à hauteur d’1,4 milliard de francs Cfa par le Sénégal, le Cadre intégré renforcé (Cir), qui est un organe multi-donateur de l’Organisa­tion mondiale du commerce (Omc) et l’Union européenne, ce projet vise à renforcer l’offre et la capacité d’accès aux marchés internationaux.

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Le commissaire aux enquêtes économiques, par ailleurs chef division de la métrologie et chef du projet d’appui à la conformité métrologique, explique : «Aujourd’hui, nous sommes dans un monde globalisé, les entreprises sénégalaises doivent être présentes partout dans le monde. Et pour être présent au niveau du marché international, il faut répondre aux exigences de ce marché et cette exigence se décline en termes de qualité. Il ne peut pas y avoir de développement de la qualité sans métrologie.» Sur ce, fait remarquer Ibrahima Sarr, il faut booster l’infrastructure de métrologie au Sénégal pour permettre aux entreprises sénégalaises d’accéder au marché international.

«Nous sommes conscients que la métrologie est une matière qui n’est pas très connue. Raison pour laquelle on est à Diourbel pour partager sur ce que c’est la métrologie avec les acteurs. C’est une matière qui est là, qui permet à notre économie, à la qualité de nos produits d’être mieux considérées. C’est une matière extrêmement importante mais aussi qui permet la protection du citoyen avec des transactions loyales et transparentes», assure M. Sarr. Selon lui, ce programme de métrologie fait la part belle à la gent féminine.

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Ledit projet sera ainsi accueilli à bras ouverts dans le Baol. C’est du moins ce qu’on peut retenir du chef de service du commerce de Diourbel. Pour Amadou Touba Niane, cette session d’échange et d’information est bien appréciée par les acteurs économiques, car les transactions métrologiques ont l’obligation de respecter des normes édictées par non seulement l’Etat, mais aussi les entités sur le plan international comme l’Uemoa et la Cedeao. Et, ajoute-t-il, «quand l’Etat joue l’interface entre les opérateurs et ceux qui sont dans le monde des transactions, c’est pour assurer la loyauté des transactions comme les tenants des bascules, des balances des pompes à huile, des pompes à carburants et ceux qui sont dans la métrologie. Nous sommes dans le cadre de la facilitation des échanges donc celui qui achète doit pouvoir dire que ce que je suis en train d’acheter est une masse exacte. C’est une masse qui me renvoie à des paramètres de fidélité pour se tranquilliser».

Toutefois, précise M. Niane, le projet les a déjà trouvés sur le terrain et qu’il ne fait que de renforcer leurs acquis.

Avec Le Quotidien