jeudi, avril 25, 2024

Le Budget 2022 du Sénégal enregistre un taux d’engagement de 95,7%

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Le ministre des Finances et du Budget, a lancé ce 17 janvier 2023, la gestion budgétaire 2023. A cette occasion, Mamadou Moustapha Ba est revenu sur l’exercice budgétaire 2022 soutenant qu’il a été exécuté dans de bonnes conditions.

M. Ba a relevé que l’année 2022 qui vient de s’achever a été marquée par des évènements qui ont fortement affecté les grandes orientations budgétaires retenues dans la loi de finances initiale. Il s’agit, notamment, de la crise russo-ukrainienne, avec comme conséquences un renchérissement des prix des hydrocarbures et des produits alimentaires, des tensions inflationnistes affectant tous les secteurs économiques, des effets latents de la crise sécuritaire au Mali, partenaire stratégique du Sénégal, sans oublier ceux de la Covid-19.

Il a indiqué que ces évènements ont d’ailleurs conduit à l’adoption d’une loi de finances rectificative en mai 2022, afin de procéder à des réorientations et ajustements, indispensables pour atténuer l’impact de ces chocs sur les populations.

«Ces politiques de soutien au pouvoir d’achat des ménages, traduites notamment par l’augmentation des subventions aux produits énergétiques et alimentaires, l’impact de la revalorisation des salaires des agents de la Fonction publique, ont fortement pesé sur les finances publiques surtout qu’elles ont été accompagnées de mesures de renoncement à des recettes fiscales. Ces mesures étaient, toutefois, nécessaires pour maintenir les équilibres budgétaires », a rappelé le patron des Finances.

«Nous pouvons cependant nous réjouir de constater que le budget a été exécuté dans de bonnes conditions avec un taux d’engagement de 95,7% et d’ordonnancement de 95,4%, grâce à une bonne maîtrise des procédures sur toute la chaine de dépenses. Pour vous donner l’ampleur des transactions, il faudra noter qu’en termes de nombre, pour cette année ce n’est pas moins de 88 000 bons d’engagement qui ont été émis et pris en charge à 97,8% », a révélé Mamadou Moustapha Ba.

Aujourd’hui, explique-t-il, la déconcentration de l’ordonnancement des dépenses est aussi devenue un processus totalement maîtrisé, tant au niveau central qu’au niveau déconcentré, comme le confirment les évaluations qui ont été faites en cours d’année.

Toutefois, ajoute M. Ba, ils subsistent quelques contraintes et difficultés, sur lesquelles nous échangerons pour assurer une meilleure fluidité de la dépense, dans le cadre de ce présent atelier, qui, à l’image de celles qui l’ont précédées, se veut d’abord et avant tout, un moment de dialogue et de partage avec les principaux acteurs impliqués dans le processus d’exécution des dépenses de l’Etat