Finance verte : Le magazine “Le Marché” célèbre un an d’engagement pour une économie durable

Un an, douze numéros, des dizaines de thématiques majeures traitées… Le magazine Le Marché souffle sa première bougie ce 3 mai avec un sujet d’envergure : la finance verte, en réunissant décideurs et experts autour des enjeux liés à la transition écologique et au financement durable en Afrique.

Depuis son lancement en mai 2024, ce média économique s’est donné pour mission d’éclairer le public sur les dynamiques financières et les grands mouvements de l’économie régionale. Selon Dr Abdou Diaw, initiateur du projet, Le Marché est né du besoin de donner une dimension scientifique et rigoureuse à l’information financière.

« Nous avons lancé cette plateforme pour répondre à une carence : celle de la couverture économique dans les médias. Malgré les défis, notamment dans le secteur de la presse, nous avons tenu le pari de publier 12 numéros en 12 mois, avec des sujets de fond sur la finance, les marchés, les assurances, l’énergie, le gaz… », déclare-t-il.

Une plateforme d’influence, tournée vers l’avenir

La célébration du premier anniversaire a aussi permis d’annoncer le lancement de hors-séries thématiques. Le premier sera dédié au secteur bancaire, suivi de numéros spéciaux sur les assurances et les marchés financiers.

« Ces éditions spéciales offriront une vue d’ensemble sur des segments clés de notre économie. Nous voulons renforcer la culture économique des lecteurs et des décideurs », affirme M. Diaw.

Il regrette toutefois le manque de place accordée à l’économie dans le traitement médiatique global.

« L’économie et la finance sont encore les parents pauvres de l’actualité. Pourtant, ce sont des leviers essentiels pour le développement. »

Finance verte : un levier stratégique pour l’Afrique

La finance verte a été au cœur des débats du panel organisé pour l’occasion. Yacine Amar, Directrice des investissements chez SEAF, a expliqué l’importance de cette finance d’impact qui mobilise prêts, obligations ou participations pour financer des projets respectueux de l’environnement : énergies renouvelables, recyclage, agriculture durable ou encore e-commerce écologique.

« Aujourd’hui, des sociétés produisent des pavés à partir de déchets plastiques, ou conçoivent du mobilier recyclé. C’est cela aussi la finance verte : transformer nos défis en opportunités durables. »

Elle souligne que l’Afrique, bien que responsable de moins de 4 % des émissions mondiales, est l’une des régions les plus exposées aux conséquences du changement climatique.

« Le lac Tchad a perdu 90 % de sa superficie. Les inondations ont coûté plus de 750 milliards FCFA au Sénégal sur dix ans. À cela s’ajoutent la désertification, la pression sur les terres agricoles, et les déplacements massifs de populations », a-t-elle rappelé.

Pour elle, la finance verte n’est pas une mode mais une nécessité stratégique pour les États africains.

« Le Nigeria a levé 30 millions de dollars en 2017, la BOAD a mobilisé 500 millions d’euros dans l’UMOA, Baobab Sénégal 20 milliards FCFA pour soutenir 5 000 PME… Les financements sont là. Le défi est désormais d’accroître les compétences locales, d’instaurer la confiance et d’adopter des normes claires pour structurer des projets bancables. »

La Redaction

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