mardi, mars 19, 2024

Russie 2018 : Le mondial de l’assistance vidéo

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La Coupe du Monde 2018 sera la première de l’histoire qui verra l’arbitrage pouvoir faire recourt à la vidéo. L’arbitrage vidéo, un projet cher à Gianni Infantino sera exploité en terre russe. Cette pratique réduira les injustices observées à cause des erreurs de jugement des arbitres. Plusieurs sélections, notamment les africaines, se sont déjà plaintes plusieurs fois du fait que l’arbitrage ne leur ait pas favorable lors de la Coupe du Monde.

Le président de la FIFA, Gianni Infantino, espère réduire les erreurs avec la VAR : « Nous allons avoir le premier Mondial, en 2018, avec la VAR, cela a été approuvé, décidé, nous sommes bien sûr très contents de cette décision. Ce que nous voulons c’est aider, donner la possibilité à l’arbitre d’avoir une aide supplémentaire quand il doit prendre des décisions importantes, et dans un Mondial on prend des décisions très importantes…Ce n’est pas possible qu’en 2018 tout le monde, dans le stade ou chez lui, sache en quelques secondes si l’arbitre a commis une grave erreur, et que l’arbitre ne le sache pas, non parce qu’il ne veut pas savoir, mais parce que nous lui interdisons de le faire », a-t-il déclaré à la presse à l’issue d’une réunion du conseil de la FIFA à Bogota

Le premier match de cette compétition opposera l’Arabie Saoudite aux Sbornaya de la Russie. L’Arabie Saoudite s’est qualifiée dans un groupe ou il y avait également le Japon. Les Faucons participeront en Russie à la 5e Coupe du Monde de leurs histoires. Ils essayeront de faire mieux qu’en 1994 où ils ont atteint le stade des ¼ de finale avant de se faire éliminer.

La Russie hérite d’un groupe abordable mais piège. Le premier match en lui-même constitue déjà une rencontre à prendre au sérieux par le pays organisateur. La Sbornaïa prépare cette Coupe du Monde depuis près de 8 ans et compte bien tirer son épingle du jeu dans un groupe où on retrouve également l’Egypte et de l’Uruguay. L’entraineur de cette équipe, Stanislav Tchertchessov, prône le beau jeu comme il l’a souligné en mars après une défaite face à la France : « Il y a le résultat et la qualité du jeu, souligne-t-il. Après le match contre l’Argentine (défaite 0-1 en novembre, ndlr), on a reçu beaucoup de critiques, parce qu’on a défendu. Après celui face au Brésil, on a aussi été critiqués parce qu’en première période on a joué offensivement et qu’à la fin on a perdu (3-0 vendredi dernier, ndlr). Le résultat et le jeu, c’est toujours un équilibre. Si ça n’avait pas été la France, c’est-à-dire une équipe top, le résultat aurait été différent. On a attaqué beaucoup plus, notamment en première période, on a eu plus de possession. On faisait plus d’appels. C’était un de nos meilleurs matches ».