samedi, avril 27, 2024

Khalifa Sall compte accorder plus de place à l’open source dans l’administration

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Dans son programme pour la présidentielle, le candidat Khalifa Ababacar Sall indique  »le Sénégal affiche une volonté politique en matière de technologies ». L’ancien maire de Dakar est aussi revenu sur la notion de souveraineté numérique. Il compte accorder plus de place à l’open source dans l’administration.

 »Le fonds de financement du secteur du numérique constitue un point intéressant, que j’ai abordé dans ma contribution sur le capital humain dans une société numérique. L’accent mis sur l’éducation aux compétences numériques est également pertinent. En ce qui concerne la digitalisation et la transformation de l’administration, tous les candidats incluent ce point dans leurs programmes, mais il reste à voir ce qui sera réellement réalisé. L’extension d’Internet dans les zones rurales est également importante, car Internet n’est pas un luxe dans le monde actuel », a souligné Khalifa Ababacar Sall.

Concernant d’autres aspects, le candidat de la Coalition Khalifa Président soutient que  »le diagnostic semble quelque peu biaisé ». Car dit-il,  »le Sénégal affiche une volonté politique en matière de technologies, bien que le bilan ne soit pas extraordinaire, les bases sont là pour faire progresser le numérique. De plus, en ce qui concerne l’absence de régulation sur les données personnelles, le Sénégal fait partie des premiers en Afrique à avoir ratifié les conventions de Malabo et de Budapest, et nous disposons de la CDP qui doit simplement être renforcée ».

Parlant de la notion de souveraineté numérique, Khalifa Sall compte accorder plus de place à l’open source dans l’administration.

 »Au Sénégal, nous disposons d’opérateurs, de MVNO (Opérateur du réseau mobile virtuel) et de SENUM (Sénégal Numérique), détenu par l’État, qui propose une offre fibre. Ce qu’il faut faire, c’est faire évoluer le rôle du régulateur, à savoir l’ARTP (Autorité de Régulation des Télécommunications et des Poste) qui se contente principalement de sanctionner pour obtenir de l’argent et vendre des licences, sans autre action concrète apparente », a martelé le candidat Khalifa Sall.